

Note méthodologique du rapport d’indicateurs sur la production scientifique du PRES Université Paris EST,
mesurée par les publications
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I.
LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE MESURÉE PAR LES PUBLICATIONS
Les publications dans les journaux scientifiques constituent pour les chercheurs un des
principaux modes de diffusion de leurs travaux. Les notices qui décrivent ces publications
sont enregistrées dans des bases de données bibliographiques. Elles contiennent des
données sur les sources (journal, auteurs et leurs affiliations), des textes descriptifs de la
publication (titre, mots-clés, résumé...), des indications de classement selon des
nomenclatures disciplinaires, et enfin des liens avec les autres publications (références
bibliographiques ou citations).
Les indicateurs bibliométriques les plus courants peuvent être classés en :
- indicateurs décrivant la production qui, à partir des volumes de publications, mesurent
les « parts de marché » des établissements dans différents espaces de référence, et
qualifient leur activité et leur spécialisation selon des nomenclatures disciplinaires ;
- indicateurs décrivant la visibilité qui sont construits à partir du volume de citations que
les publications reçoivent, et permettent de mesurer les « parts de marché » des
citations et aussi l’impact des documents publiés dans différents espaces de
référence. Les impacts sont normalisés pour limiter les effets d’hétérogénéité
disciplinaire
;
- indicateurs décrivant les collaborations qui reposent sur l’identification de
copublication entre acteurs et mesurent des parts ou des profils de coopérations
scientifiques.
Comme pour tout indicateur, l’interprétation des indicateurs bibliométriques doit être faite en
fonction de la méthodologie et des données de base utilisées. Concernant la bibliométrie,
l’interprétation nécessite une très bonne connaissance du processus de recherche et
notamment des usages de publication des établissements dans les différentes disciplines
considérées. A l’échelle d’une institution, quelques publications peuvent faire fluctuer
sensiblement d'une année à l'autre la valeur des indicateurs. C’est pourquoi, sauf indication
contraire, les indicateurs du rapport sont présentés en année lissée glissante sur 3 ans
1
de
2009 à 2012. Ces calculs lissent les variations annuelles non significatives dont celles de la
base et assurent une meilleure robustesse des résultats.
II.
RAPPELS MÉTHODOLOGIQUES
a.
Source des données
La base de données de l’OST est construite à partir des documents enregistrés dans la base
Web of Science®
de Thomson Reuters et le rapport de chaque établissement repose sur le
nombre de ses publications repérées dans cette base.
Dans les grandes disciplines des sciences de la matière et de la vie, la base constitue une
sélection raisonnée de publications représentatives de la production scientifique
internationale la plus influente de chaque grande discipline. Elle est représentative pour les
grandes disciplines bien internationalisées comme la biologie fondamentale ou la physique,
même si sa représentativité peut quelquefois être un peu moins bonne pour telle ou telle
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Les années lissées sont construites sur la moyenne des publications de 3 années. (ex pour 2009 : 2007, 2008, 2009).